L'industrie et l'économie sont des domaines qui vont rarement de paire. Les fabricants de pneumatiques, depuis plusieurs décennies déjà, essaient de trouver un compromis entre la production et l'exploitation des pneus, tout en prennant en compte l'environnement naturel. Aujourd'hui il ne s'agit pas uniquement de la responsabilité industrielle mais également d'une mode.

Ecolo de l'agriculture jusqu'à l'industrie des pneumatiques

Dans le XXIème siècle, de nombreuses sphères de notre vie sont touchées par les initiatives pro-environemental. L'agriculture écologique est à la mode et les fabricants d'éléctroménager proposent des appareils consommant moins d'énérgie éléctrique. D'autre part, par exemple en Union Européenne, les restrictions environnementales imposées sont : les limitations de l'émission de gaz,  le dépoloiement des différentes étapes de la décarbonation, et les voitures éléctriques sont de plus en plus vues sur nos routes.
L'industrie de pneumatiques et son produit difficile à produire, recycler et en plus énergivores, en 2006 a été pratiquement forcée à utiliser des solutions écologiques. Une de ses incitations était faite par le Parlement Européen et il s'agissait d'interdire l'utilisation des huiles aromatiques dans la fabrication des pneumatiques.

La plupart des fabricants de pneumatiques essaient de trover de nouvelles solutions.

La plupart des fabricants de pneumatiques essaient de trover de nouvelles solutions.

Pour la plupart des fabricants de pneumatiques c'était pas du tout le premier effort vers une production plus écologique. Certains fabricants, comme par exemple Nokian, ont renoncé il y a déjà longtemps, à utiliser des substences, qui certes augmentaient l'adhérence des pneus mais après l'usure elles émettaient des substences cancérigènes. A ce moment là, Bridgestone travaillait sur l'utilisation de la gomme recyclée pour ses pneus, et les ingénieurs de Yokohama étudiait l'utilisation de l'huile d'orange qui est devenue une partie de la technologie BluEarth du groupe japonais.

Michelin a montré comment économiser de l'essence

A la fin du XXème siècle, et surtout en 1992, les fabricants ont fait un véritable bond dans l'écologie et ont commencé à se vanter des valeurs de leurs pneumatiques qui réduisaient l'utilisation de l'essence.
A cette époque, Michelin a présenté son pneu Energy TM, qui, comme déclarait son fabricant, diminuait la consommation de l'essence de 200ml sur 100km. Cela signifiait une réduction de l'émission de carbonne de 4 gramme sur 1 km et une réduction des coûts pour les conducteurs de 50 centimes sur 100km. Dans les 15 premières années de la productions du « pneu vert » les usagers de la route ont économisé 10 milliard de litres d'essence et ont empêché 25 million de tonnes d'émission de CO2 dans l'atmosphère.
Pour sûr, on peut dire que Michelin était un des premiers à utilisait des différents sources d'énérgies renouvlables dans ses usines, comme par exemple le vent, la biomasse ou l'énérgie solaire. Par exemple dans l'usine Michelin du Puy-en-Velay on a installé plus de 17 mille panneaux solaires ayant la capacité d'alimenter 1200 mènages.


Les pneus  innovants diminuent la consommation de l'essence.

Les pneus  innovants diminuent la consommation de l'essence.

Le combat pour un air plus pur, signifie pour les fabricants de pneumatiques un travail sur les composants des pneus qui doivent non seulement être « écolo » mais permettrons avoir la même ou meilleure expérience sur la route. C'était le cas lorsqu'on a utilisé la silice à la place de la suie (Goodyear l'obtient à base des cendres de déchets de riz) et le câble composite à la place de celui en acier.
Michelin a commencé les études sur une gomme écologique issue de la biomasse -  le biobutadiène, une alternative du butadiène utilisé dans la production synthétique de la gomme. Par contre Goodyear a utilisé les graines de mais dans le modèle GT3 sorti en 2001. Bridgestone et Pirelli experimentaient sur des pneumatiques fabriqués d'une gomme naturelle issue de guayule, une plante qui pousse sur les plaines arides entre autre au Mexique et au sud des Etats-Unis.
Le plan mis en place dans les laboratoires de Continental et d'Institut de biologie et d'écologie appliquée en Allemagne peut sembler d'autant plus révolutionnaire. Il s'agit de remplacer le caoutchouc, qui a des répercussions sur l'environnement en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, par une substence quasi identique issue des racines des « pissenlits officinals ». Le nouveau caoutchouc a déjà un nom – Taraxagum. Ce qui est crucial c'est que le pissenlit est une espèce peu exigeante et peut être cultivé même sur une terre en friche.

Taraxagum – une nouvelle idée pour sauver l'envirennement.

Taraxagum – une nouvelle idée pour sauver l'envirennement.


Les pneus usés deviennent une matière première

Même si dans toute cette bataille il s'agit de réduire le temps, les émissions ou les dépenses la « production verte » ainsi que les « pneus verts » ne sont pas un processus peu coûteu pour les fabricants de pneumatiques. Les représentants des plus grands groupes soulignent, qu'aujourd'hui la qualité des pneumatiques ne peut l'mporter sur ses valeurs écologiques. C'est pourquoi en plus d'une production de plus en plus propre et des améliorations des propriétés des pneus, le recyclage des pneus usés est un véritable défi. Seulement aux Etats-Unis, chaque année il y a 300 million de pièces usés.
Yokohama est un leader du recyclage, et en 2006 le fabricant a réussi à atteindre le niveau de zéro déchets dans toutes les usine de son pays. Cela signifie que tous les matériaux postproduction (non seulement le caoutchouc mais aussi le papier, l'acier, le bois ou le plastique), au lieu de se retrouver à la déchetterie sont utilisés dans le nouveau cycle de production ou sont modifié en énergie.

Les fabricants utilisent les énérgies renouvlables.

Les fabricants utilisent les énérgies renouvlables.

Durant les dernières années, lorsqu'il s'agit de l'exploitation des pneus usagés c'est Michelin qui a présenté un des projets les plus ambitieux. La société française avec CEA, Proteus et SDTech mène des études sur la transformation de pneus usagés en poudre, qui pourrait être utilisée dans la production de nouve            aux modèles de haute performance et une autre conception prévoit une technologie qui permetterai de transformer un penu en alcool. Ce dernier sera exploité plus tard dans une production de la gomme écologique dans le cadre du projet Bio Butterfly. Ce projet doit être finalisé en 2022 et le budget prévu s'élève à 51 million d'euros.
La consience écologique des consommateurs aura une grande importance dans le future écologique de l'industrie de pneumatiques. Le choix des produits éléctroménagers des foyers est souvent dicté par le besoin d'économiser de l'argent. C'est pourquoi, parmis une large gamme des laves-vaisselles on choisit celle qui nous semble être la plus économe et les œufs qu'on achéte viennent des élevages en plein air. De même pour les automobilistes dont les préfèrences en matière de pneus vont changer. L'avantage financier et écologique lors de l'achat des pneus sera bien plus visible.

Une des nombreuses solutions pour utiliser des pneus usés.

Une des nombreuses solutions pour utiliser des pneus usés.

D'autre part les fabricants de pneumatiques, avec le développement du secteur automobile, vont devoir faire face à une plus grande demande des ressources indispensables à la production de pneumatiques. D'où un grandissant souci pour les nouvelles technologies de production, les sources d'énérgie alternatives,  des nouvelles matières premières ainsi que des niveaux de performance.